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Vieillissement de la population


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Couverture médiatique de la tournée

Rouge FM à Rimouski: Écoutez http://bit.ly/ACgo8V

L'avantage à Rimouski: http://bit.ly/yp6cho

L'express de Drummondville: http://bit.ly/zydvif

La Tribune de Sherbrooke: http://bit.ly/wCPdTV

Le Courrier parlementaire - 17 janvier 2012

Encourager l'épargne et décourager la retraite hâtive en même temps

La Commission Demers sur la participation au marché du travail des travailleurs expérimentés de 55 ans et plus en était venue à la conclusion en septembre 2011 que la participation des personnes de 55 ans et plus ne suffirait pas «à contrecarrer à elle seule la réduction de la croissance économique qui résultera de la diminution de la population en âge de travailler».

Elle maintenait qu’il faut «revoir l’épargne en prévision de la retraite si l’on veut éviter qu’une forte proportion des travailleurs subissent une baisse radicale de leur niveau de vie après la retraite.»

À la lueur rouge de cette alarme, le député libéral Emmanuel Dubourg a déjà une idée de ce qui attend son groupe de travail alors qu’il s’apprête à faire face aux citoyens. «Les pistes de solutions qu’on va aller chercher, c’est d’abord en ce qui concerne: comment est-ce qu’on peut optimiser l’utilisation des ressources humaines? Et aussi, on dit qu’on a un certain nombre de mesures: liberté 55, tout ça, on veut revoir les mesures qui incitent les gens à la retraite hâtive. Et aussi les inciter à épargner pour la retraite. Chacun de ces 3 éléments-là on va les décortiquer aussi avec eux», dit l’adjoint parlementaire du ministre des Finances, Raymond Bachand, au Courrier parlementaire©.

Le groupe de travail est à la recherche de solutions en provenance du public et des groupes de pression. «On parle de formation de la main-d’œuvre, on parle d’arrivée de plus d’immigrants. Comment est-ce que les gens voient ça?» Qu’est-ce qui peut aider les citoyens à rester au travail plus longtemps ? «Est-ce qu’il peut y avoir des mesures budgétaires ou des mesures de l’emploi et de la solidarité sociale? Ce que je trouve d’intéressant dans ce dossier c’est que c’est transversal. Ça touche plusieurs ministères», note M. Dubourg. 

Solutions envisagées

Le gouvernement envisage, en effet, de rendre moins attrayante la rente offerte avant 65 ans et de bonifier celle versée à partir de 65 ans, de repousser graduellement l’âge de l’admissibilité à la Régie des rentes ou accorder des bénéfices aux personnes qui poursuivent leur participation active au marché du travail.

D’autres solutions sont aussi sur la table comme élargir la couverture offerte par le régime public de retraite en mettant en place un régime volontaire d’épargne pour tous les employeurs qui n’offrent pas déjà un régime de retraite.

 

Le Courrier parlementaire -  vendredi 10 février 2012

 

1. Retraite à 67 ans? 

Le député Emmanuel Dubourg: L'idée de repousser l'âge de la retraite n'est pas très bien reçue

Le Courrier parlementaire©, le vendredi 10 février 2012

L’idée émise par Stephen Harper lors du Forum économique mondial de Davos de faire passer l’âge de la retraite de 65 à 67 ans a eu des échos défavorables pendant la consultation gouvernementale sur le vieillissement de la main-d’oeuvre et l’avenir de la retraite qui s’est terminée plus tôt cette semaine. 

Déjà, il y a quelques jours, un sondage indiquait que la population n’approuvait pas. «Je peux vous dire que les gens étaient plutôt en désaccord avec le fait de repousser l’âge de la retraite», a dit au Courrier parlementaire©, le député Emmanuel Dubourg, adjoint parlementaire du ministre Raymond Bachand. Le député de Viau a complété sa tournée ministérielle à Rimouski, mardi, alors que le débat sur cet enjeu occupait à nouveau de l’espace dans les médias. 

Alternatives

Cependant, les personnes et les groupes de pression consultés ont dit: «Écoutez, il y a plusieurs autres mesures qu’on peut prendre avant de penser à repousser l’âge de la retraite.» Il faut plutôt chercher à rendre le travail moins pénible pour les travailleurs plus âgés, mettre l’accent sur la formation continue et miser sur l’immigration.

Selon le député Dubourg, le gouvernement a «décidé de mettre de côté» l’idée de faire passer de 1% à 2% le pourcentage de la masse salariale consacrée à la formation. Ça ne reçoit pas un très bon accueil dans le monde patronal. 

En revanche, il ne serait pas étonnant de voir le lancement d’une campagne de sensibilisation sur la retraite et sur la valorisation de la main-d’œuvre expérimentée puisqu’une telle campagne de sensibilisation est très demandée de l’avis même du représentant du gouvernement.

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2. L’avenir de la retraite. 

Mise en garde au gouvernement: partir à la retraite doit être un choix libre et volontaire

 

Tout juste de retour de Rimouski où il a terminé mardi la consultation gouvernementale sur le vieillissement de la main-d’oeuvre et l’avenir de la retraite, le député Emmanuel Dubourg participe depuis hier au caucus libéral de son parti à Victoriaville. 

Il va profiter de l’occasion pour présenter ce qu’il a retenu de sa tournée à ses collègues députés et ministres. Il a visité Gatineau, Montréal, Drummondville, Sherbrooke, Québec, Rimouski du 19 janvier au 7 février et pendant son périple, le député de Viau a studieusement pris des notes qu’il partage maintenant avec Le Courrier parlementaire©.

Comme lorsque nous l’avions contacté à mi-chemin de sa consultation, l’envoyé du ministre Raymond Bachand note «des petites différences d’une région à l’autre» compte tenu de facteurs comme le taux de chômage et aussi la disponibilité de la main-d’oeuvre disponible qui peuvent changer d’une région à l’autre, selon les secteurs d’activité. 

Retraite libre et volontaire

À Rimouski, comme ce fut le cas la semaine précédente à Québec, «les gens nous ont fait une mise en garde: il faut que partir à la retraite soit un choix libre et volontaire. Ils nous ont dit que ça prend des mesures incitatives plutôt que des mesures coercitives». 

Il a beaucoup été question du maintien en emploi et de la rétention d’emplois. «Il y a des personnes qui ont des droits acquis qu’il faut protéger. Il y aussi des personnes qui sont sur le point de partir à la retraite, donc on ne peut pas arriver avec des mesures trop contraignantes non plus», indique le député Dubourg. De plus, les gens souhaitent éviter de créer un «déséquilibre intergénérationnel, de ne pas transférer le fardeau sur les plus jeunes ou sur d’autres groupes». 

Manque de main-d’oeuvre

Le manque de main-d’œuvre s’avère «une situation qui est préoccupante dans le Bas-St-Laurent» constate Emmanuel Dubourg. Il y aura 18 000 postes à combler dès 2015 avec 16 000 départs à la retraite qui comptent pour 90% de ces jobs alors qu’à l’échelle du Québec sur les 1,4 millions de postes à pourvoir on estime que les 2 tiers seront dus à des départs à la retraite.

Qui plus est, au Bas-St-Laurent «les jeunes quittent beaucoup pour aller étudier et travailler à l’extérieur». C’est un phénomène qui s’ajoute donc au vieillissement de la population. «Mais une bonne proportion là-dedans revient pour travailler ou partir en affaires. C’est ce qui a incité les gens à dire qu’il faut travailler sur le sentiment d’appartenance à la région», rapporte M. Dubourg. 

Formation: un investissement

Il y a une semaine à Québec, des participants estimaient qu’il «ne faut pas voir les sommes qu’on dépense en formation comme des dépenses, mais comme un investissement». Le député voit cela comme une confirmation que les initiatives du gouvernement qu’il représente répondent à des besoins. La formation est d’ailleurs «l’élément qui est vraiment ressorti» de son passage à Sherbrooke. Il faut aussi donner plus de formation aux femmes dans des secteurs porteurs d’avenir, lui ont dit des participants. 

Régime volontaire

Quant à la proposition de mettre sur pied un régime volontaire d’épargne retraite, elle a attiré des commentaires partagés. «Il y en a qui sont venus nous dire non catégoriquement. D’autres sont venus nous dire oui, mais qu’il faudrait éviter que les toutes petites entreprises soient obligées d’avoir ça en place.» 

Maintenant que la consultation est terminée, le député Dubourg n’a pas de rapport à remettre, mais les fonctionnaires du ministère de l’Emploi et de la Solidarité et des Finances qui l’accompagnaient vont colliger toutes les informations en vue du dépôt de la stratégie gouvernementale au printemps prochain.

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